Une promenade trop agitée ! [Libre]

Keitaro se tournait les pousses dans sa chambre.
Il attendait que quelqu'un vienne et se présente en tant que camarade de chambre, histoire de voir qui partagera sa chambre durant les temps à venir.
A force d'attendre, Il décida de se poster devant la porte de la pièce.

Bref, Il était là, planté dans le couloir et s'ennuyait fermement.
Il tapotait le sol ou le bas des murs du bout de ses tongues à semelles compensées, Il fit trois petits tours sur lui même, manquant de tomber et retrouvant son équilibre de justesse.
Il s'assit un peu moins d'une minute pour se relever, fit les cent pas puis se rassit à nouveau.

Tellement impatient, Keitaro s’empressa d’ouvrir une fenêtre au bout du couloir et sauta, il atterrit dans le parc.
Un magnifique parc remplit d’arbre, de fleurs…
Depuis les trois jours qu’il avait passé ici, il n’avait pas vu de plus belle endroit que celui-ci.

Complètement excité, il se mit à courir dans tout les sens et lorsqu’il entendit un bruit, il tourna la tête.
Par conséquent, il ne vit pas l’arbre gigantesque qui se dressait devant lui et s’écrasa contre celui-ci.
Il tomba en arrière, complètement sonné et s’étala dans l’herbe...

Une carte à la main, Itake se promenait en dehors de l’académie. Il marchait tranquillement afin de mieux profiter des magnificences de l’île. Le jeune homme était toujours ébloui par la beauté des lieux, de leur simplicité, et de leur pouvoir d’attirer et d’accaparer toute votre attention.
Il portait toujours les mêmes vêtements du matin pour la cause qu’il n’avait pas eu l’occasion de revenir à l’académie pour se changer. Après l’agréable virée sur la plage, notre Shiro avait préféré de poursuivre son exploration : puisqu’on y est, autant d’aller jusqu’au bout ! C’est ce que le jeune homme se répétait souvent.
Donc, il déjeuna dans le même restaurant où il avait pris son petit déjeuner plus tôt. Le déjeuner était extrêmement délicieux, et Itake avait tout mangé de ce qu’on lui avait servi, jusqu'à l’infime petite miette, tant il avait faim.
Une demi-heure après, il partit explorer les lieux, s’émerveillant des splendeurs qui l’entourait. Comme il l’avait deviné, le jeune homme reconnu quelques magasins qui vendaient les accessoires qu’il n’avait pas pris la peine d’amener avec lui. Promettant de revenir plus tard, il continua son expédition.

Le soleil brillait de mille feux dans le ciel, malgré la fraîcheur qui caractérisait le climat de cette île, il commençait à avoir chaud. Voyant qu’il n’avait pas porté avec lui un chapeau ou une casquette, et découvrant tout juste qu’il était assez fatigué, Itake décida, à contrecoeur, de revenir à l’académie.
Étudiant le plan de l’île, le jeune homme remarqua qu’il se trouvait un raccourci menant à l’établissement en passant du parc. Oubliant sa fatigue, il se hâta, très satisfait de pouvoir visiter encore un nouvel endroit.

Des roses, des orchidées, des tulipes, des lilas, des iris, et un nombre infini de fleurs de différents types ornaient chaque mètre carré du jardin, une odeur suave, exquise, et douce créée par l’habile mélange des fragrances de ces fleurs, s’exhalait de chaque endroit du parc. De hauts arbres fleuris, ou d’autres, aussi hauts que les premiers, et qui avaient les feuilles fraîches, d’une agréable couleur verte, étaient alignés harmonieusement le long des chemins qui menaient aux différents lieux de l’académie. Des bancs élégants décoraient la place…
Le jeune homme, fasciné, contemplait avec émerveillement ce splendide grand jardin. Ce n’était pas tout à fait luxueux, mais c’était si beau, si magnifique, si merveilleux, si bien ordonné, que la plus somptueuse et luxueuse personne tombera sous le charme de ce lieu, et de l’île en général.

Son sourire d’extase réapparu sur les lèvres d’Itake. Son attention était entièrement saisie par l’originalité du parc. Il n’avait pas remarqué le jeune homme qui courait devant lui. Mais quand ce dernier s’écrasa contre le grand arbre qui se situait à sa proximité, puis tomba en arrière, apparemment assommé, Shiro ne manqua pas de percevoir le blondinet.
Itake s’empressa de lui venir en aide, et lui tendit la main, afin que le jeune homme puisse se relever.

_ Tu vas bien ? S’enquit Shiro.

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